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terrain aristide briand - Page 3

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : LA LISTE « VANVES AVEC VOUS » DANS LES HAUTS DE VANVES ENVOIE QUELQUES PIQUES A SES OPPOSANTS

    La troisiéme et dernière réunion de proximité de la liste de la majorité municipale (UDI/UMP) s’est déroulé à l’école Larmeroux lundi soir où le cercle de famille s’était énormément agrandi, preuve d’une soudaine forte mobilisation des troupes à J – 6 du 1er tour. « Des promesses tenues ! » est le slogan de l’équipe sortante. Et on en a même fait plus ! » a déclaré Bernard Gauducheau en invitant Bertrand Voisine a commenté notamment le bilan financier et budgétaire de la mandature. « Notre lietmotiv a été de récupérer de l’épargne… » a-t-il ajouté à la veille du vote du budget municipal 2014 mardi soir. Avec toujours quelques piques sur les propositions de ces adversaires : « On pourrait aussi installer une compagnie de CRS rue de Chatillon » à propos de l’antenniste de police municipale. « Cela fait partie des fausses bonnes idées. Il faut se poser des questions sur la base de chiffres, d’études de flux, car il peut fragiliser l’activité commerciale, créer de nouveaux bouchons » à propos de la mise en sens unique de la rue Jean Bleuzen, en aoutant :  « Nous avons réuni les riverains de la rue J.Jézéquel avant de la transformer et la rénover pour avoir leur avis et leur proposer un projet (prochainement) ».

    Il a surtout été question de ce quartier qui « va bouger » avec la gare du GPE  (Grand Paris Express) qui va désenclaver le Clos Montholon, le transfert dans le domaine public de la rue  de l’avenir – dont les riverains seront bientôt invités à une réunion publique pour venir signer l’acte de cession de cette rue privé  dont ils sont chacun copropriétaire, à la ville puisqu’elle tombera dans le domaine public – la construction du mur anti-bruit sur le long de la voie SNCF  - « où la ville ne peut qu’être que l’aiguillon, SNCF et RFF avec le STIF étant décisionnaire » - l’aménagement des terrains A.Briand (150 logements)….qui est l’une des deux plus importantes opérations d’urbanisme qui va marquer ce mandat 2014-20 avec la constructuion de 130 logements par le Secours Catholique sur les terrains du Rosier Rouge…. Et bien sûr des équipements sportifs avec la reconstruction de la tribune et du gymnase André Roche, et des espaces verts avec le parc F.Pic. 

    Ce qui a donné l’occasion à Jeremy Coste de poser une question sur « les affreux jojo qui empêchent les vanvéens de profiter du parc du lycée Michelet  ». Le maire a embrayé avec cette formule bien connue : « Le mur murant Michelet rend Vanves murmurant » en se faisant le chevalier blanc de la lutte contre le dépeçage du territoire vanvéen : « Les vanvéens se sont sentis dépossédés de leur territoire lorsque Malakoff a été créé. Et je l’aurais empêché si j’avais été maire à l’époque. Et ils n’ont jamais pu pénétrer dans la « cité interdite » à propos de la cité scolaire de Michelet (dénomination lorsqu’il y a un cllége et un lycée). « Des millions ont été consacré à rénover Michelet par le Conseil Général qui était alors compétent à la place de la Région jusqu’en 2004 où cette cité scolaire a été transférée à la Région, à un moment où nous avions obtenu 50 M€ de Charles Pasqua pour rénover les équipements sportifs. La Région a récupéré ce dossier et a décreté que Vanves n’était pas prioritaire, qu’ouvrir le parc – alors qu’un projet avait été arrêté – n’était pas prioritaire. Les choses n’ont pas bougé depuis. Je crains que l’accés au public au parc ne se fera pas  malgré la bonne volonté du proviseur. On a obtenu grâce à une convention tripartite ville-département-région la rénovation des équipements sportifs dont la ville pourra profiter »

  • CARNETS DE CAMPAGNE DES MUNICIPALES A VANVES : 2éme REUNION PUBIQUE DES ECOLOGISTES « Vivre mieux c’est changer notre manière de vivre ! »

    La deuxième réunion publique de la liste « Vanves en Transition »  s’est déroulé samedi en fin d’après-midi à l’école Marceau dans un contexte politique et écologique tout à fait particulier suite au pic de pollution qui dure depuis plus d’une semaine sur notre région Ile de France, et à la veille de la décision d’appliquer dés ce lundi la circulation alternée.

    Elle a commencée avec une présentation de la liste « moins connue que celles de nos collègues des autres listes » selon Pierre Toulouse qui a animé cette soirée, en  rajoutant : « Mais elle veut donner des ailes à notre ville et à notre vie » qui est le slogan de notre  liste ». La plupart des candidats présents ce soir là, se sont présentés en quelques mots : « C’est la liste la plus créative » a déclaré Gabriel Andivero, artiste peintre. « Notre slogan est la rue aux urnes ? Faire de la politique est une façon de pouvoir changer les choses. Il y a des gestionnaires et des visionnaires et Lucile Shmid sera un maire visionnaire » selon Benedicte Goussault, sociologue et ex-maire adjoint de Guy Janvier entre 1995 et 2001. « A travers la diversité des candidats, elle ne correspond pas au modèle actuel. Le fait de constituer cette liste est un projet politique. On pris le risque de la diversité et de la compétence citoyenne. L’écologie politique est une équation nouvelle dans notre paysage politique français. On a fait Vanves 2020 avec des propositions qui remplissent de sens notre action. Il y avait dans le débat de la conflictualité sur l’écologie, et on a fait des propositions créatives. Maintenant il faut passer à l’acte, être en situation de gagner la mairie » a expliqué Lucile Schmid, tête de la liste EELV. Ce qui a suscité la question d’une participante : « Comment convaincre de voter pour les Verts ? » - « On a déjà réussi à vous faire venir. Sur 500 vanvéens tirés au sort, seul un vanvéen était venu lors de notre première réunion. C’est une vraie question. On a rédigé un programme. On a mis du temps à le rédiger. Il faut prendre le temps de le lire » a répondu PierreToulouse.    

    Deux grands thèmes ont ensuite été abordés : La place du piéton dans la ville avec une petite vidéo d’illustration sur la zone de rencontre d’une ville suisse. « A Vanves, on a été obligé de mettre des potelets anti stationnement dans le mail Sadi Carnot. Prendre sa voiture pour faire ses courses est une hérésie totale, surtout lorsqu’on peut le faire à pied. On peut agir sur le stationnement en le limitant ». Une participant a constaté que « ce mail n’est pas du tout sécuritaire pour les enfants » - « Et pourtant la suppression des feux tricolores (place du 8 Mai 1945) va dans le sens de la sécurité. Bernard Gauducheau a été courageux de faire ce qu’il a fait avec ce mail.  Mais la police municipale manque un peu de culture sur le sujet pour sensibiliser les enfants dans les écoles (comme cela été fait). J’aurais pu les former ! Mais cela n’a pas été possible parce que je fais partie de l’opposition » a expliqué ce rare spécialiste français des zones de rencontre (zones 20 et 30),  au ministére des Transports qui voit passer tous les projets en la matière.

    Une seconde question a été posé sur la mise en sens unique de la rue Jean Bleuzen : « Comment allez-vous faire ? » - « Il y a eu des travaux rue Jean Bleuzen voilà 8 ans qui a montré plusieurs choses: Elle peut être mis en sens unique – et cela été le cas pendant le chantier - et même bloqué pendant quelques semaines (durant les vacances d’été) et le trafic s’est reporté naturellement sur d’autres voies. Ce qui montre que c’est possible, en s’accordant avec Malakoff. Et le Conseil Général a pu vendre son revêtement anti polluant qui est une vaste fumisterie » a expliqué Marc Lipinski, co-listier et conseiller régional EELV.   « Justement on veut faire bouger les choses car nos politiques n’osent pas assumer, ni bouger. En votant pour nous, on peut changer le rapport de force. Construire quelque chose de commun avec les socialistes est la question politique ? » a  ajouté Lucile Schmid. Une troisième l’a été sur la navette municipale, les Vers proposant de mettre en place un service à la demande  (sur Internet) ! « Mais on n’a pas Internet » ont réagis deux mamies.

    Le second grand thème a concerné l’agriculture urbaine : « Il y a beaucoup de toits plats à Vanves pour faire des cultures, aménager des jardins partagés, notamment sur le Plateau. Ce sont des endroits où il y a beaucoup de déperdition de chaleur, comme l’a montré une étude thermique de GPSO » a indiqué Claire Papy. Un troisième a été consacré, rapidement à la Petite Enfance qui a été l’occasion de mettre en avant le principe de « consom’acteur » où les gens se prennent en main, comme c’est le cas avec les crèches parentales » a expliqué Guillaume Moucheroud.  « Ainsi un projet écologique traite de questions environnementales et sociales. On est vraiment dans un projet écologique avec le concept d’économie circulaire dont s’est emparé une association comme la Jeune Chambre Economique Française. Vivre mieux c’est changer notre manière de vivre, d’aménager » a martelé Lucile Schmid.

    « Qu’est-ce qui vous distingue de l’équipe Gauducheau » a demandé un participant : « Nous faisons des propositions qui seront re-discutées et re-négociées avec les habitants qui les enrichiront. Ainsi les élus seront plus intelligents avec les habitants » selon Benedicte Goussault qui insiste sur le fait ses projets sont porteurs d’emplois. « Ainsi sur le terrain A.Briand, le conseil Municipal devrait se prononcer sur l’autorisation de vendre les terrains, alors qu’il y a un cahier des charges insuffisants : Pas assez de logements sociaux. Pas d’équipement public alors qu’il y a besoin d’un lieu de culte (pour les musulmans), d’une véritable Maison des associations, et d’un gymnase. L’équipement prioritaire n’est pas un parking » a expliqué Pierre Toulouse. « Nous souhaitons faire de la politique collectivement. Mais il y a encore un culte de l’homme providentiel à la mairie. Vanves vit à l’ombre d’Issy, bénéficient de transferts de fonds (de GPSO), ce qui veut dire que Vanves n’a pas d’identité propre » a conclut Lucile Schmid en invitant les participants à partager un buffet bio.

  • LE CANTON DE VANVES MIS EN AVANT PAR SON CONSEILLER GENERAL GUY JANVIER (PS)

     

    Il a été quelquefois question de Vanves lors du débat budgétaire au Conseil Général des Hauts de Seine Vendredi dernier. Il est vrai que Guy Janvier était l’intervenant principal du groupe PS dans le débat général qui a précédé l’examen des rapports qui s’est terminé dans la soirée. Dans son intervention, il a pris l’exemple du canton de Vanves à propos du regroupement des services sociaux du département : « Nous ne sommes pas opposés, par principe à la mutualisation des moyens si cette réorganisation entraîne une amélioration des services rendus à la population. On peut douter que ce soit le cas, et je prendrai un exemple que je connais bien, celui du canton de Vanves. Profitant d’une opération immobilière privée – la mairie et le département sont en train de vendre à un promoteur privé, les terrains qui leur appartenaient – la circonscription d’action sociale a été regroupée avec celle d’Issy les Moulineaux. Aujourd’hui, nous n’avons plus à Vanves, qu’une simple permanence. C’est regrettable car les usagers de ces services, qui sont la plupart du temps, des citoyens connaissant de grandes difficultés, ont besoin d’être aidés au plus proche de leur domicile. Et les travailleurs sociaux manquent cruellement ».

    Vanves bénéficiera de quelques crédits provenant de ce budget 2014 du Département :  Par exemple 10 107 € pour la télé-alarme, 1 170 € pour la Compagnie de l’Echaugette. Sans parler des 150 000 € d’études inscrites pour la restructuration partielle-extension du  Collége Saint Exupery cité par Eric Berdoati, rapporteur du Budget et maire UMP de Saint Cloud. Guy Janvier n’a pas manqué de demander à Patrick Devedjian, président du Conseil Général : « Est-ce un clin d’œil de votre part en offrant, pour Noël, aux conseillers généraux ce livre « Le pouvoir absolu » d’Arlette Jouanna qui a reçut le prix Chateaubriand. « J’aurais préféré du même auteur « le devoir de révolte ». Du coup, le présisdent lui a répondu : « l’Assemblée Nationale est devenue la chambre d’enregistrement des promesses des candidats. C’est cela le pouvoir absolu ». 

    Guy Janvier est aussi monté au créneau sur le déploiement du Très Haut Débit (THD 92) dans les Hauts de Seine en constatant que « leurs critiques étaient justifiés »,  avec ses collégues Patrice Leclerc (FdeG/PC) futur maire de Gennevilliers et Vincent Gazeilles (EELV) son collégue de Clamat avec lequel il fera bientôt « canton commun » grâce au découpage cantonal. Il a fait part de ses inquiétudes : Manque de contrôle du Conseil Général sur le délégataire du Service Public (Numéricâble), ce qui se traduit par des informations parcellaires sur les déploiements horizontaux. Manquement aux obligatoires du délégataire pour équiper les sites publics comme les colléges (40 sont équipés contre 99 pour la 1ére phase)  ou les logements sociaux en fibre optique. Difficultés et retard dans la mise en œuvre, notamment dans les zones moins denses, car Numericable a axé les travaux de Sequalum sur les zones les plus denses et la rénovation de son réseau. Gaspillage de l’argent, car « on n’avait pas besoin de financer une opération qui se serait faite (avec les opérateurs privés) ». Mais il y a plus grave, car « lorsque les alttoséquabnais vont découvrir qu’ils ne sont pas raccordés alors qu’ils sont raccordables, ils vont se tourner vers Orange » -  « Vous criez au loup à chaque fois que l’on est en retard. Il y a eu des mises en demeure faites, et les retards ont fait l’objet de pénalités. Nous n’avons pas payé 2 M€, car tant que les obligations ne sont pas remplies, on ne paie pas » ont répondu Patrick Devejian et Thierry Solére. « Ailleurs ce réseau en fibre se développpe dans les zones profitables.  Dans les Hauts de Seine, nous voulons l’homogénéité. Ce n’est pas facile, c’est un parcours du combattant ! Mais est-ce que des villes comme Fontenay, Vanves etc…aurait été fibré (complétement) sans ce plan THD92 ? »